Avenue Mohammed V -Histoire-

L'avenue Mohammed V débute depuis la mosquée As-Sounna et se terminer au Boulevard El Alou.

Au centre de la 1ère partie de l’avenue, la plus prestigieuse, beaucoup de magasins et cafés et l’Hôtel BALIMA connu par sa terrasse qui a en partie disparu pour laisser place au passage piétonnier comme autrefois.

En face au de l’hotel, on trouve le Parlement du royaume du Maroc et sa façade rouge avec le drapeau qui était l'ancien Palais de justice du temps du protectorat français. Les lampadaires et la fontaine sont des nouveaux mobiliers (selon la Wilaya de Rabat, les mêmes qu'à Paris). C'est devant le Parlement que les gens se réunissent souvent pour des manifestations qui permettent aux Marocains d'exprimer leurs revendications aux élus du peuple marocain.

Au bout de cette 1ère partie pleine de palmiers, la Poste de l'architecte Laforgue et la Banque Al Maghrib conçu en 1920 par l’architecte Brion se font face. Il faut pénétrer à l'intérieur de la Banque Al Maghrib pour admirer la beauté de la coupole en verre qui se trouve au-dessus du hall d’entrée.

Après la poste, on trouve l'avenue Mohammed V dans sa partie étroite. On y trouve les principaux commerces du centre-ville, dont le cinéma Renaissance. L'autre cinéma du centre-ville, sur l'avenue parallèle Allal Ben Abdellah, subsiste le cinéma d'Art et d'Essai 7ème Art. Sur la rive droite du Bouregreg, le Dawliz est une salle multiplexe proposée à la fois aux Slaouis et aux Rbatis.

A quelques centaines de mètres il y a Le « Cinéma Royal », et le « théâtre National Mohammed V », équipement culturel de haute gamme. Dans ce quartier, il y a plusieurs œuvres des architectes Français où ils ont réalisé leurs premiers  travaux au Maroc car il n'y avait aucune contrainte urbanistique qui pouvait les empêcher de puiser largement leur inspiration dans le domaine d’architecture au Maroc.

Rabat est le siège de l'Ecole Nationale d'Architecture. La Ville exploite ainsi la tradition des "grands bâtisseurs" que furent les Marocains tout au long de l'histoire. Sauf que  les jeunes architectes marocains se trouvent souvent dans l'obligation de continuer leur carrière à l'étranger, où ils trouvent l’intérêt des responsables et des porteurs de projets.